Rober Racine est né le 6 août 1956 à Montréal. Après avoir fait des études en littérature au collège de Sainte-Thérèse et en histoire de l’art et du cinéma à l’Université de Montréal, il s’est entièrement consacré à la création. Artiste, il a créé depuis 1973 une cinquantaine d’œuvres visuelles dont Gustave Flaubert : Escalier Salammbô; Le Terrain du Dictionnaire A/Z; Les 1600 Pages-Miroirs; Le Parc de la langue française; Selena; Les Voiles de la Lune; Spica; Quelques Vautours; Fantasmes Fragiles; La Fin des Vautours; Corpus/Dessins 2007-2011 et Le Cycle lunaire 2012-2014, qui ont été présentées dans plusieurs galeries et musées d’Amérique, d’Europe et d’Asie, notamment aux biennales de Venise, en Italie, et de Sydney, en Australie, ainsi qu’à la Documenta 9 de Kassel, en Allemagne. Il a aussi réalisé des documentaires et des créations radiophoniques pour la Société Radio-Canada, dont Les Bâtisseurs de dictionnaires; Vladimir Jankélévitch et ses livres sur la musique; La muséologie est-elle un luxe, oui ou non? et Signatures sonores no 4, ainsi que plusieurs œuvres vidéographiques, dont J’aurais dit Glenn Gould; Ciels de nuit en approche; Mon amie Nolie d’Orvita, et une création pour le web, Des Insectes aux Étoiles. Il a reçu le prix Louis-Comtois pour l’ensemble de son œuvre en arts visuels, en 1998, le prix Ozias-Leduc, également pour l’ensemble de son œuvre plastique, en 1999, le prix Ringuet de l’Académie des lettres du Québec pour son roman L’Ombre de la Terre, en 2003 et, en 2007, le prix Paul-Émile-Borduas, la plus haute distinction décernée chaque année par le gouvernement du Québec en reconnaissance d’une carrière remarquable dans le domaine artistique. En 2014 il a été élu membre à l’Académie des lettres du Québec et en 2015 il a reçu le Prix du Gouverneur général du Canada en arts visuels et en arts médiatiques. Il a par ailleurs enseigné les arts visuels à l’Université de Montréal et à l’UQÀM.